Résumés des articles

   

  1. "Cronenberg : cinéaste de l'imitation ?", Actes du Congrès de la SERCIA (Montpellier, septembre 2002), pp. 433-448, ed. du Cers, 2007.

    Pour Cronenberg l'imitation se fonde principalement sur les sens, mais, à l'inverse d'autres réalisateurs, il semble dire que l'être humain non seulement n'est pas dupe de l'imitation, mais qu'il la crée, la recherche et en fait son but ultime : jouissance donc du factice qui est le reflet de la jouissance que le spectateur tire des images cinématographiques, un plaisir partagé par un seul - l'onanisme.

  2. "D'une toile à l'autre : Spiderman à l'écran, des comics au cinéma", Actes du Colloque de Cerisy-la-Salle, 23-30 juillet 2006, pp. 407-427, ed. Bragelonne, 2007.

    Avec ces dernières années l'apparition au cinéma d'une pléthore de héros sortis tout droit des comics, on étudiera ce qui pousse les réalisateurs à transposer ces super-héros au cinéma, et pourquoi la société actuelle les accueille avec bonheur. On se demandera aussi ce qui tient du contemporain et ce qui tient du mythe dans ces histoires où les questionnements sur l'humain et la société ne sont jamais loin.

  3. "A corps perdu : identité individuelle et normes sociales", Cinémaction n° 121, coordonné par Andrea Grunert, "Le Corps Filmé", pp. 33-37, Corlet éditions Diffusion, 2006.

    Clean, Shaven (Lodge Kerrigan, 1994) et American Psycho (Mary Harron, 2000) ne sont pas des films traitant de la folie au sens commun, mais sont bien plutôt porteurs d'un regard très perspicace sur la pression que la société contemporaine, et en l'occurrence américaine, met sur l'individu dans sa relation avec son corps ; ainsi ces films soulèvent la question de ce qui est considéré par la société comme folie et donc comme a-normalité et ce qui est perçu comme sain. Alors le corps devient le lieu de tous les enjeux et le lieu vers lequel se tournent tous les regards.

  4. "De La Parabole du Semeur d'Octavia Butler et de The Running Man de Stephen King à Babylon 5 : de la dystopie terrienne littéraire à l'utopie galactique télévisuelle", Actes du Colloque de Cerisy-la-Salle, 23-30 août 2003 : "de Starwars à l'an 2000 : les nouvelles formes de science-fiction", pp. 289-305, Bragelonne, 2006.

    J'explique pourquoi, au travers des "gated communities" et de leurs significations, les œuvres littéraires de science-fiction citées portent un regard sévère et pessimiste sur l'évolution de la société terrienne, alors que dans le même temps une série télévisée comme Babylon 5 offre un regard innovant ou moins stigmatisé sur l'avenir.

  5. "Les Bons et les méchants : stéréotype et renversement, de James Cameron à Ridley Scott", Actes du Congrès de la SERCIA (Université Paris X Nanterre, septembre 2001), pp. 127-137, ed. Publidix, 2005.

    La vision de l'humain dans la société proposée par ces deux réalisateurs aux films en apparence similaires est diamétralement opposée. Chez Cameron, le héros individualiste est auréolé de gloire, et les individus sont stéréotypés tout autant que leur place dans la société. Il transmet une idéologie conformiste. Scott, à l'opposé, montre comment les personnages les plus attachants sont bien souvent des héros malgré eux , mais sont toujours profondément humains. Il refuse les stéréotypes, redéfinit les notions de héros/anti-héros et propose au spectateur de réfléchir sur la société dans laquelle il voudrait vivre.

  6. "Le cinéma de science-fiction américain ou l'anti-utopie", in Cinémaction n°115, "Utopie et Cinéma", pp. 165-180, Corlet éditions Diffusion, 2005.

    En parcourant les films des années 1980 jusqu'à nos jours, en remontant aux sources littéraires de la science-fiction, il apparaît que le cinéma de science-fiction est un vaste laboratoire qui explore toutes les pistes possibles sur le présent et le devenir de l'humanité. Il devient évident que la science-fiction est le lieu idéal où il est possible de montrer les dérives de la société, d'avertir des dangers qu'elle encourt et de donner à réfléchir au même titre que la philosophie dont elle s'inspire.

  7. "Histoire américaine et cinéma de science-fiction : du nazisme à la pastorale", CYCNOS, "La Science-fiction dans l'histoire, l'histoire dans la science-fiction", Vol 22, n°1, pp. 105-114, 2005.

    Cet article montre comment deux histoires qui paraissent aussi opposées que le récit futuriste de Starship Troopers (USA,1997) de Paul Verhoeven et la trame d'apparence passéiste de The Postman (USA, 1997) de Kevin Costner se ressemblent et mettent en évidence les dérives dictatoriales de la société américaine en rappellant les principes et mythes fondateurs de la république démocratique.

  8. "Back to the future ou l'histoire selon Zemeckis", in "Cinéma et histoire", pp. 75-86, Michel Houdiard éditeur, 2008.

    Dans la trilogie Back to the Future Zemeckis met en avant l'aspect social, historique, politique et technologique de la société américaine à travers la vie d'un adolescent et de ses ancêtres. Zemeckis s'amuse par le biais de l'artifice science-fictionnel qu'est le voyage dans le temps à explorer le champs des possibilités qui a conduit au présent, en posant des questions sur la notion de choix, de libre-arbitre, d'héritage, et en s'interrogeant aussi sur ce qu'est l'adolescence.

  9. "Politique et Cinéma de Science-Fiction : tentative d'interprétation des représentations du politique dans les films de science-fiction" in "Cinéma anglophone et politique : vers un renouveau du sens", pp. 243-252, L'Harmattan, 2007.

    A travers un aperçu des différentes formes de gouvernements présentes dans les films des vingt dernières années, et en se fondant sur le cycle des pouvoirs de Platon, je montre comment le cinéma de science-fiction peut être une réflexion sur la/le politique, et sur le rôle du citoyen dans la société.